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Rencontre avec un jeune graffeur parisien

Jean-Gabriel Paya est un jeune artiste qui grandit à Ménilmontant, Paris, où tout lui semble accessible. Aujourd’hui, ses objectifs se concretisent.

Abonné aux bêtises de gamins; à 16 ans, il fait son premier graff à la station Saint-Martin, plus vieille station de Paris, abandonnée sur 3 étages. Jean-Gabriel y passe 3 à 6 fois par semaine pour s’évader un peu de sa routine.

Un jour marquant pour lui, a été la rencontre avec un certain Guillaume, handicapé mental s’étant marginalisé de la société et vivant dans cette station de métro. Le squatteur connaissait les moindres recoins et sorties diverses de cette station fantôme.

Depuis des années Jean-Gabriel, alias Pangol, nourrit un certain goût pour l’art urbain

Les cheveux tombant sur ses épaules, le jeune homme n’est en rien prétentieux et nous nous accordons à dire pendant notre entretien, que toute expérience et tout contact est une porte pour de nouveaux projets.

Il est compositeur, parolier, graffeur, vient de sortir sur Youtube un clip avec l’une de ses compositions et transmet son envie de créer. Il expose déjà, à l’âge de 19 ans, se fait interviewer et, dans le monde de l’art, possède une certaine reconnaissance. Il vend certains de ses travaux pour un montant, qu’il reconnaît lui-même, comme un peu excessif mais il ne voit pas pourquoi il n’en profiterait pas.

Au fur et à mesure des années, Pangol rencontre et entretient des relations avec des graffeurs de renom comme Xare, FAST, Crem et des gérants d’exposition ce qui lui offre un autre moyen d’exposition que la rue . Ayant un père qui écrit des romans et compose des symphonies, Jean Gabriel a été poussé à développer sa créativité et exprimer ses sentiments.

La réussite est l’un de ses leitmotiv ; il n’a peur de rien sauf des graffeurs qu’il aurait tendance à « repasser » (graffer sur le graff déjà existant de quelqu’un peut engendrer quelques tensions) lors de ses escapades nocturnes sur les toits parisiens.

Une expo à venir !

Nous devrions nous attendre à retrouver son nom ou son “blaze” d’artiste dans les futures années. D’ailleurs, pendant la semaine du street art à Belleville, nous aurons l’occasion de le retrouver à son exposition au 70 rue de la Mare dans le 20ème du 19 au 27 mars a côté de la station Pyrénées.

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