Aujourd’hui, le numérique devient un outil et un défi qui prend une place importante dans le programme des candidats. Ils s’en servent de plus en plus, principalement en utilisant les réseaux sociaux. Voyons ce qu’ils ont prévu pendant ces 5 prochaines années sur le plan du digital.
L’utilisation du numérique par les candidats
Pendant la campagne à la présidentielle 2017, tous les candidats ont utilisé les réseaux sociaux afin de pouvoir diffuser leur meeting mais aussi des photos, vidéos et infographies expliquant leur programme. Les chiffres du nombre d’abonnés des candidats sur les réseaux sociaux montrent à la fois leur popularité et la qualité de leur campagne digitale
En plus des réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon a innové pendant sa campagne en utilisant plusieurs nouvelles technologies. Le candidat a d’abord utilisé un hologramme afin de faire son discours dans plusieurs villes différentes. Cela a été le cas le 5 février où Jean-Luc Mélenchon était “à la fois” à Paris et à Lyon. Le candidat a réessayé son hologramme le 18 avril où il était dans 7 villes différentes devant un public de 35,000 personnes en tout selon son équipe.
Jean-Luc Mélenchon a aussi créé un jeu vidéo, Fiscal Kombat, où le personnage, le candidat lui-même, combat des oligarques afin de gagner de l’argent et le mettre dans une caisse commune. Ces deux innovations ont permis au candidat de La France Insoumise de grimper dans les sondages
La place du numérique dans les programmes des candidats
Le numérique est entré dans les programmes des candidats, malgré qu’il soit pratiquement toujours dans la dernière partie de leur projet. Les deux candidats proposant le plus de mesures sur le digital sont François Fillon et Jean-Luc Mélenchon qui ont différentes idées sur le sujet. Le candidat Républicain veut un accès à la formation du numérique pour tous alors que le candidat de gauche prévoit le développement des FabLabs (laboratoire de fabrication). Marine Le Pen est, elle, loin de prévoir son programme autour du numérique puisqu’une seule mesure apparaît dans son projet, la suppression d’Hadopi, loi inutile et coûteuse.
