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Le Brexit et ses répercussions

Où en est l’Ecosse après le Brexit ?

Pour répondre à cette question, nous avons interrogé 4 Écossais sur leur perception du futur de leur pays post-Brexit et sur son indépendance. Vous retrouverez dans ce dossier 4 interviews :

- Une en vidéo Skype avec Tobias Carpenter un Anglais (et oui le terme “Anglais” signifie toujours - pour l’instant - Anglais d’Angleterre comme Anglais venant du Royaume-Uni en général) ayant vécu des années en France.

- Ensuite viendront 3 interviews, sous format écrit, d'Écossais ayant des points de vue divergents sur le sujet.

Petit rafraîchissement sur le déroulé des événements au Royaume-Uni depuis le premier référendum pour l’indépendance écossaise en 2014.

Le 23 juin 2016, les Anglais ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) à 51,9 %. Plus de 30 millions de personnes ont voté en faveur du Brexit (“Br” pour Britain et “exit” pour la sortie) ce jour-là. Mais le Royaume-Uni est constitué de plusieurs nations… qui n’ont pas toutes majoritairement voté pour le Leave (quitter l’UE). L’Ecosse et l’Irlande du Nord ont voté respectivement à 62 % et 55,8 % pour le Remain (rester au sein de l’UE).

Cet événement a provoqué un tollé au sein de la population écossaise, qui est déchirée depuis des nombreuses années sur la question d’une possible indépendance du gouvernement londonien.

En septembre 2014, Les Ecossais avaient refusé de partir du Royaume-Uni à 55 %, lors du premier référendum pour l’indépendance. A cette époque là, l’UE militait en faveur du “non” et ne voulait pas accepter d’intégrer le possible Nouvel État écossais de facto au sein de l’UE.

Les choses ont évolué durant la campagne pour ou contre le Brexit. L’UE a soutenu l’Ecosse dans son ambition d’indépendance afin de faire pression sur Londres.

Mais post-Brexit un troisième retournement de situation a ramené les Scottish à la case départ. Les gouvernements européens, notamment l’Espagne, sont effrayés par une possible vague d’indépendances de certaines régions telle la Catalogne.

Ils essaient maintenant de dissuader l’Ecosse de sortir du Royaume-Uni par voie de référendum et n’assurent plus son entrée automatique dans l’UE. Marche arrière qui fait le jeu de Theresa May.

Le 20 décembre 2016, Nicola Sturgeon a présenté son plan pour faire face au Brexit. La Première ministre écossaise a dévoilé une stratégie en trois étapes :

- Exiger que le Royaume-Uni reste dans le marché unique européen ;

- À défaut, demander que l’Ecosse y demeure, tout en restant partie intégrante du Royaume-Uni ;

- Enfin, si cela n’est pas possible, elle demanderait l’indépendance, son option préférée.

Ces trois options paraissent compliquées à mettre en place, les citoyens écossais interrogés nous en parlent.

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